Le phénomène du Brexit n’a pas fini de secouer la majorité des places boursières mondiales si ce n’est déjà la totalité. De ce bouleversement qui n’apporte pas toujours que des bons côtés, Paris pourrait tirer son épingle du jeu en devenant un portail par excellence pour les investisseurs américains et asiatiques souhaitant percer au sein de l’Union Européenne, ou encore pour les start-up ayant réussi leur progression et qui ont pour objectif de toucher les 450 millions d’habitants des pays membres.
Impacts du Brexit sur l’économie mondiale
Pour la majorité des pays, le Brexit aura des conséquences négatives non seulement sur les marchés financiers, mais aussi sur les échanges commerciaux, plongeant le continent dans l’inconnu. L’Irlande, le Luxembourg et Malte sont les 3 pays les plus touchés par l’impact du Brexit. Cette situation les défavorise pleinement et les relèguent au rang des plus grands perdants de cette sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.
La France n’est pas non plus épargnée par le phénomène et s’en trouve économiquement affaiblie, surtout quand on sait que Paris entretient depuis toujours, d’étroites relations commerciales avec Londres. Pour les sociétés exportatrices, le choc du Brexit est important. Avec la chute libre du livre sterling, un ralentissement de la croissance britannique est inévitable, ce qui va l’astreindre à réduire ses importations auprès des entreprises françaises exportatrices, notamment pour les secteurs de la chimie, de l’agro-alimentaire et des machines-équipements. Les fleurons de l’industrie européenne tels qu’Airbus en paient également le prix, l’avionneur fabricant ses ailes au Royaume-Uni.
Une opportunité pour la France
Malgré ce tableau relativement noir des conséquences négatives du Brexit, il n’est pas certain que le phénomène constitue un frein majeur à la reprise de la croissance française. Malgré le vent de panique qui souffle sur l’Europe, plus particulièrement sur le plan financier, l’impact sur l’activité économique française n’en est pas pour autant catastrophique. Certains secteurs pourraient même tirer profit de la situation, notamment le secteur bancaire. En effet, l’absence momentanée des établissements financiers britanniques pourrait être profitable aux banques françaises pour développer leur part de marché, plus particulièrement en ce qui concerne les banques privées.
Boom de l’immobilier de luxe français
Avec la possible délocalisation non seulement d’une partie des employés du secteur financier en Europe continentale, mais aussi de certaines têtes fortunées, le secteur de l’immobilier de luxe risque de connaître un boom légendaire. En effet, 20 projets d’achat issus en majorité de Français expatriés sont sur le point d’être concrétisés après le résultat du référendum, selon une agence ayant pignon sur rue à Paris. Un phénomène qui n’est pas prêt de s’arrêter de sitôt.