« Facebook fait le ménage. Vous ne devinerez jamais. Un vrai séisme va bientôt s’abattre… » Le numéro 1 des réseaux sociaux a récemment instauré un nouvel algorithme destiné à lutter contre ces titres racoleurs appelés « clickbait » ou « pièges à clic ». Explications.
Les clickbaits, c’est fini
Exit désormais les titres trompeurs qui incitent à cliquer sur le lien et qui mènent finalement vers un contenu décevant, sans information cruciale. Facebook a décidé de réagir contre les pratiques abusives de certains éditeurs en instaurant son nouvel algorithme qui filtre les titres et les contenus qui induisent en erreur et nuisent à l’expérience utilisateur.
Concrètement, comment va fonctionner ce nouveau dispositif ? Tout d’abord, l’équipe du site va repérer tous les titres racoleurs et relever les termes les plus employés. Ainsi, les posts qui seront composés des expressions comme « découvrez pourquoi », « est incroyable », « va vous suprendre » vont être rétrogradés des fils d’actualité au profit de publications beaucoup plus pertinentes issues des amis par exemple. Les sites qui ne tiendraient pas compte de cette nouvelle règle seront pénalisés par une baisse du nombre de visiteurs. Bien sûr, si une plateforme se met à publier 50 fois par jour et que l’un de ses posts contient un clickbait, elle ne sera pas forcément concernée par cette sanction.
Jusqu’ici Facebook n’a pas révélé les techniques qu’il utilise pour identifier ces pièges à clics, ceci pour éviter que les éditeurs parviennent à contourner le problème.
Une seconde claque pour les éditeurs
En réalité, ce n’est pas la première fois que Facebook annonce vouloir pénaliser les sites qui usent de ces titres racoleurs. Au mois de juin 2016, la firme de Mark Zuckerberg a déjà déclaré qu’elle allait prioriser les publications de la famille ou des amis sur les fils d’actualité. Une annonce qui a fait l’effet d’une bombe chez les éditeurs, quand on sait en plus qu’aujourd’hui, Facebook est devenu un important pourvoyeur de trafic, au même titre que Google.
D’ailleurs, une étude menée par l’institut Reuters d’étude du journalisme de l’université d’Oxford (Royaume-Uni) en juin 2016 est là pour en attester. Sur les 50000 individus ayant participant à l’enquête dont ceux de France, 51% ont affirmé qu’ils utilisent les réseaux sociaux comme source d’information. 44% priorisent surtout Facebook.