Gestion des coûts opérationnels, recentrage sur le coeur de métier, expertise actualisée et pointue… les avantages de l’externalisation semblent évidents. Mais dans certaines entreprises, cette pratique suscite encore des doutes et appréhensions. La peur de perdre le contrôle sur leur communication est souvent évoquée. Leur angoisse est-elle justifiée?
La rentabilité
Comptabilité, ressources humaines, force de vente, centres d’appel, secrétariat, bulletin de salaire… l’externalisation est une pratique bien ancrée au sein de nombreuses entreprises. Cependant, il existe des fonctions qu’il est parfois difficile de confier à un prestataire extérieur à l’instar de la communication. Or, faire appel à des experts n’offre que des avantages. Tout d’abord, l’externalisation permet de faire baisser les coûts. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle de nombreuses sociétés y ont recours. Recruter une équipe en interne requiert un investissement non seulement humain mais aussi matériel. Une agence pour sa part dispose déjà des ressources nécessaires pour mener à bien les projets sans entraîner de surcoûts.
Dans ce même ordre d’idée, les prestataires de services ont aujourd’hui modulé leurs offres en fonction du budget et des besoins des entreprises. C’est un bon point pour les PME qui ont généralement des ressources financières limitées pour leur fonction communication. Mais est-ce suffisant? Il semble que non car pour ces petites et moyennes structures, la maîtrise et la souplesse des coûts sont souvent associées aux risques de pertes de savoir-faire et de la dépendance. Une appréhension qui n’est pas du tout justifiée puisqu’il suffit d’établir un cahier des charges précis et de faire un appel d’offres bien ficelé pour résoudre cet écueil.
Partenariat interne-externe
Bien que l’outsourcing soit généralement l’option la plus privilégiée pour faire baisser les frais, elle intervient également comme une solution complémentaire pour aider la structure interne de l’entreprise. Une agence ne peut pas atteindre les résultats escomptés tant qu’une collaboration avec les équipes en interne n’a pas été mise en place. C’est très important.
D’ailleurs, les sous-traitants font de leur mieux pour que le partenariat reste fluide, sans accroc. Par exemple, les niveaux de culture sont souvent diversifiés dans les entreprises. D’une part, il y a les seniors qui sont un peu à la traîne pour tout ce qui est nouvelle technologie, d’autre part, il y a les jeunes qui restent à l’avant-garde dans ce domaine. Devant ce phénomène, les agences s’attèlent à trouver le juste équilibre dans leur langage pour que personne ne se sente léser.
Les prestataires de services font de leur mieux pour satisfaire tous les besoins des PME dans l’externalisation de leur fonction communication. Réussiront-ils à faire mouche et à gagner définitivement le coeur des petites structures?