Les référenceurs ne sont pas au bout de leur peine. Google vient officiellement d’annoncer l’intégration de Google Panda dans son algorithme de classement principal. Les spécialistes SEO ont du pain sur la planche pour éviter que leur site ne se fasse épingler par ce nouveau dispositif.

Google Panda va désormais fonctionner à plein temps puisqu'il va être intégré dans le système de classement de Google.

La traque aux « fermes de contenus »

30, c’est le nombre de mises à jour du filtre de Google Panda qui ont été effectuées depuis le 24 février 2011, date de son premier lancement. Lorsque le moteur de recherche veut faire un grand ménage pour éliminer tous les sites aux contenus faibles, il déploie cet algorithme. Mais avant, il prend soin de faire des annonces officielles sûrement pour préparer les référenceurs.

En principe, les mises à jour s’effectuent tous les mois sauf en 2014 où elles n’ont été réalisées que deux fois (mai et septembre 2014). Une fois l’algorithme lancé, tous les sites sans valeur ajoutée, peu utiles ou renfermant trop de plagiat sont déclassés voire même blacklistés de l’index du moteur de recherche. Généralement, il s’agit de sites d’annuaires, de comparateurs de prix, de forums de discussion, d’avis et autres portails appelés des « fermes de contenus ».

Panda va être inclus dans l’algorithme de Google. Quelles conséquences ?

Le principal objectif de Panda est de permettre aux internautes d’accéder à des contenus à forte valeur ajoutée, parfaitement adaptés à leurs besoins. Au départ, il était juste question d’un filtre anti-spam qui voulait éradiquer les pages de faible qualité. Mais au début de l’année, Google a annoncé que Panda sera désormais intégré à son algorithme global. Autrement dit, plus de mises à jour sporadiques mensuelles, bimensuelles ou semestrielles.

Maintenant, le filtre fonctionnera à plein temps et aura pour responsabilité de sanctionner les pages qui ne présentent pas de contenus de qualité. Pour ne pas être dans son collimateur, trois critères sont à respecter : fréquence de recherche du nom de domaine par les utilisateurs, trafic et recettes publicitaires.

Pour l’instant, Google n’a effectué aucune déclaration quant aux conséquences de ce nouveau dispositif. Dans tous les cas, les sites doivent garder leur niveau de qualité puisqu’ils seront soumis à un contrôle permanent.

Cela implique la mobilisation de beaucoup plus de ressources dans la réalisation de leurs contenus. Cette mission pourra notamment être confiée à un prestataire externe si l’organisation ne possède pas en interne des équipes spécialisées dans la création de contenus.

Google Panda va désormais sévir à temps plein sur le web