En France, les initiatives se multiplient dans le domaine du numérique et de l’environnement. Ces deux grandes thématiques sont aujourd’hui au cœur d’un grand projet mené par le ministère de l’environnement qui vient de lancer un incubateur écolo.
Simplifier la transition écologique avec l’aide du numérique
Le numérique joue un rôle évident dans la transition écologique. C’est ce que veut prouver Ségolène Royal en lançant le premier incubateur de start-up dédié à la Green tech. Inaugurée le jeudi 8 septembre 2016 à l’Ecole nationale des Ponts et Chaussées avec le concours de la Secrétaire d’Etat chargée du Numérique et de l’Innovation Axelle Lemaire, la structure a été créée dans l’optique de faciliter la transition écologique grâce au numérique. Elle veut permettre la création de services et produits destinés à préserver l’environnement. Pour ce projet, 49 start-up ont été sélectionnées pour intégrer l’incubateur. Dans un communiqué, la ministre déclare « mon souhait est de les accompagner, de les soutenir et de les faire connaitre ». Une initiative qui va permettre de conquérir la biodiversité. Les projets qui ont été choisis balayent différents domaines : énergies renouvelables, économie d’énergie, transport, bâtiment, santé, économie circulaire et bien d’autres encore. La sélection a été réalisée par un jury composé par Ségolène Royal ainsi que des représentants de l’Ademe, du Commissariat du développement durable et du Commissariat général de l’investissement.
Le début d’une longue série d’initiatives
Un fond de 150 000 € sera débloqué pour permettre aux start-up sélectionnées de mener à bien leur projet. Les initiatives les plus prometteuses quant à elles profiteront d’une bagatelle de 500 000 €. Autre fait intéressant : les jeunes pousses intégrant l’incubateur pourront utiliser les 10 millions données détenues par le ministère de l’environnement.
Ce premier incubateur écolo ne sera certainement pas le dernier créé par le gouvernement. En automne, Ségolène Royal prévoit déjà d’en ouvrir un deuxième qui sera affilié au Service de l’observation et des statistiques du ministère. L’idée est de lancer de nombreuses structures similaires partout en France surtout dans les territoires où la croissance verte affiche un fort potentiel.