Pendant longtemps, la France a été considérée comme un pays défavorable au lancement de jeunes pousses à l’inverse des nations anglo-saxonnes. Mais des changements sont en train de se produire car les investissements dans les start-up françaises ont montré une embellie pour 2015. Les business angels investissent de plus en plus tandis que le crowdfunding reprend du galop.

Les investissements dans les start-up françaises augmentent

Les business angels reprennent confiance

Le fonds Isai vient de révéler les résultats d’une étude portant sur les investissements dans les start-up françaises. Une augmentation des sommes investies par les business angels est remarquée. Si durant le second trimestre 2014, elles n’étaient que de 8 millions d’euros, elles sont passés à 16 millions d’euros pour 2015. Le nombre de levées de fonds suit cette même tendance. Il est passé de 20 en 2014 à 40 pour 2015. Une hausse du PIB sur les trois premiers mois de 2015 explique notamment cette belle éclaircie. Les business angels éprouvent un sentiment de reprise et n’ont plus peur de sortir leur chéquier. En France, on dénombre près de 4442 de ces investisseurs selon l’un des derniers chiffres publiés par la fédération nationale des réseaux de business angels. En 2014, 305 projets ont pu bénéficier de leur financement. Parmi ceux qui sont les plus actifs figurent les grands patrons du web à l’instar de Pierre Kosciusko-Morizet de chez PriceMinister, Daniel Marhely de chez Deezer, Marc Simoncini de Meetic, Denys Chalumeau de SeLoger.com ou encore Xavier Niel de Free.

Le crowdfunding finance les start-up françaises

Aux côtés des financements apportés par ces business angels, les start-up françaises peuvent compter sur le crowdfunding. Le financement participatif a été multiplié par deux lors du premier semestre 2015 par rapport à la même période en 2014 selon la Fédération Participatif France. La croissance en matière de crowdfunding s’illustre également par une hausse des financeurs. Il en existe aujourd’hui 1,75 millions selon le baromètre de Compinnov. Une hausse de 750 000 nouveaux financeurs a été constatée entre 2014 et 2015. Autre fait intéressant: le nombre des plateformes est en constante augmentation également. Rien que pour le premier semestre, près d’une vingtaine a été créée.

Tous ces chiffres favorables démontrent que les entrepreneurs peuvent envisager d’installer leur start-up en France dans l’espoir de trouver des financeurs prêts à miser dans leurs projets.

Investissements dans les start-up françaises: une hausse en 2015