Le récent baromètre EY vient de révéler que les investissements dans les start-up en France ont pris la pente ascendante. On note une percée de la Fintech ainsi que des start-up intervenant dans les technologies pures.
La fintech à l’honneur
Alors que certains investisseurs à capital risque à l’instar Paul Graham évoquent l’importance de s’implanter dans des endroits comme la Sillicon Valley pour lancer sa start-up, force est de constater que la France reste l’un des meilleurs pays pour assurer le succès de son projet. Pourquoi? Tout d’abord parce que les capitaux investis dans les start-up ne cessent d’augmenter d’année en année. Pour la moitié de l’année 2015, une hausse de 70% a été constatée, soit 759 millions d’euros injectés dans les divers projets.
Parmi les start-up qui attirent le plus d’investisseurs figurent les Fintech, ces fameuses entreprises alliant finance et technologie. Près de 56 millions d’euros ont été recueillis pour financer ces projets. Le financement par les particuliers a notamment permis de récolter la plupart des fonds. Le crowdfunding garantit effectivement des plus-values nettement plus élevées par rapport aux rendements procurés par les assurances-vies, PEL et autres livrets A. D’où son succès actuel. Cette pratique a aussi été portée par les innombrables outils mis à disposition par les plateformes de crowdfunding et permettant aux particuliers de piloter de façon plus sûre et personnalisée leurs investissements.
La high-tech « pure et dure » a la cote
Sur le plan sectoriel, on notera certains changements. Pour 2015, ce sont les nouveaux projets dans les technologies pures et dures qui intéressent davantage les investisseurs. Les services internet ont donc été détrônés, ce qui permet à de jeunes pousses comme Devialet spécialiste de création audio ou l’acteur télécom Sigfox d’obtenir d’importants financements.
Là-encore, ce sont les business angels, c’est-à-dire les particuliers qui effectuent le maximum d’investissement. Ce phénomène montre que ces derniers ont repris confiance en l’économie française. Les premiers mois de 2015 ont affiché une embellie du point de vue du PIB notamment, ce qui a poussé les investisseurs à se lancer.
L’avenir des start-up qui s’ouvrent en France est potentiellement assuré grâce à la confiance des investisseurs dans les projets innovants. Il ne reste plus qu’à savoir si cette situation sera pérenne.