Le développement de nouveaux canaux de distribution, le boom du digital et le changement des comportements des consommateurs sont autant de phénomènes qui ont entraîné l’apparition de nouveaux modes de consommation obligeant les marques à innover dans leurs stratégies de relation-client.
La révolution de l’omnicanal
Il n’y a pas si longtemps encore, le consommateur n’utilisait qu’un seul canal de vente pour faire ses achats. Il y avait une distinction claire entre le commerce digital et physique. Avec le temps, ses habitudes ont changé. L’évolution des technologies lui a permis d’être connecté en permanence. Ce phénomène a progressivement entraîné l’apparition de nouveaux canaux de vente: web, mobile, réseaux sociaux…
Mais malgré le boom du digital, les entreprises savent qu’il ne faut pas laisser de côté le commerce physique. Elles ont donc unifié tous les canaux et adopter une stratégie reliant on line et off-line. Bienvenu dans l’ère de l’omnicanal. Cette unification du parcours d’achat est importante pour répondre aux attentes des consommateurs qui exigent plus de proximité, de multicanal et de connectivité.
Les e-commerçants veulent tirer profit de l’omnicanal cette année
Les marques sont parfaitement conscientes des enjeux apportés par l’omnicanal. Une des dernières études menées par l’Ipsos avec la collaboration de Demandware et d’OSF le prouve une fois de plus. Sur le thème « Stratégies omnicanal des e-commerçants à l’horizon 2016 », l’étude a démontré que 88% sur les 167 entreprises d’e-commerce qui ont été interrogées prioriseront l’omnicanal. Ce chiffre ne concerne que les TPE et PME. Dans les grandes entreprises et les entreprises de taille intermédiaire (ETI), il culmine même jusqu’à 96%.
Il faut savoir que 2/3 des professionnels usent en même temps du canal de distribution physique et celui digital. Les grandes entreprises et les ETI sont pour leur part 96% à le faire.
Malgré les efforts réalisés en matière de stratégie omnicanal, il semble que ce soit l’on line qui génère le plus de profits. 35% des entreprises qui ont participé à l’enquête ont répondu que 20% de leurs chiffres d’affaires proviennent du web.