Les études ont déjà montré que Paris figure dans le top 10 des meilleurs tech hubs du monde. Et cerise sur le gâteau, d’autres avantages et opportunités favorables au démarrage des start-up y sont aussi offerts.

Selon de récentes études, Paris figure parmi les "eldorado" des start-up. Les nouvelles pousses y trouvent particulièrement un moyen de financement assez facile, une fiscalité allégée, des loyers moins chers et surtout du dynamisme dans le monde numérique étant donné que cette capitale française abrite plusieurs grands incubateurs.

La facilité des financements

La recherche de financement est l’une des difficultés qui retarde le lancement des activités d’une entreprise. Selon diverses études, Paris figure dans la liste des villes où les conditions de financement sont les plus avantageuses au développement des start-up. Le fait que la capitale française se trouve au 1er rang européen en matière de levées des fonds en témoigne (178 opérations contre 157 pour Londres et 117 pour Berlin). En plus l’hexagone favorise aussi particulièrement le financement des nouvelles entreprises ambitieuses d’après les récentes études menées par le cabinet EY.

Autre obstacle que le financement : les charges liées à la fiscalité pèsent souvent trop lourd aux entreprises. Mais à Paris, le système de fiscalisation privilégie souvent les jeunes entreprises en leur imposant une fiscalité allégée.

La compétitivité du loyer

En dehors des financements, la recherche du lieu de travail n’est pas non plus une mince affaire. Afin de motiver leurs ressources humaines, les entités ont le devoir de trouver un endroit qui convient aux besoins des jeunes gens à compétence unique qu’elles souhaitent recruter.

Après des études menées dans le quartier financier de Paris (1er, le 2e et le 9e arrondissement), le leader mondial de la consultance immobilier Knight Frank a pu établir que le loyer est moins cher à Paris que dans d’autres grandes villes. Avec un loyer annuel de  51 498 euros pour un bureau de 4 associés, Paris devance largement Londres (59 815 euros), New York (56 258 euros) et San Francisco (55 323 euros).

Et dans le cas où la nouvelle pousse préfère installer son équipe dans un espace de coworking plutôt que louer un bureau, la capitale française est-elle favorable ou non ?  Ladite étude faite par Knight Frank publiée ce mercredi 05 octobre 2016 révèle que si. L’économie qu’une jeune pousse peut réaliser en choisissant cette option est de 63% à Paris. Ce pourcentage place la capitale au 5e rang des métropoles les moins chères en location d’espace de coworking après Washington (61,1%), Sydney (64,4%),  Pékin (74%) et Melbourne (79%).

Le dynamisme du milieu

« Il y a une dynamique aujourd’hui à Paris qui est vraiment spectaculaire », annonce Jean-Louis Missika, adjoint à la mairie de Paris en charge du développement économique et de l’attractivité. L’écosystème numérique parisien ne cesse pas de s’agrandir et de gagner en visibilité. Le plus grand incubateur européen « Cargo » hébergeant environ 50 start-up y joue évidemment un très grand rôle. Pareil pour l’incubateur « Paris&Co », l’agence de développement économique et d’innovation de Paris, qui sert de « tremplin » aux start-up se spécialisant dans le domaine du sport. Loïc Dosseur, co-directeur générale de « Paris&Co » a d’ailleurs affirmé : « Il n’y a pas que la Californie, il n’y a pas que la Silicon Valley pour faire émerger des start-ups, Paris est aujourd’hui dans le top trois mondial ».

Le fait est incontestable : la capitale française doit cette prospérité et ce dynamisme en matière de numérique à la présence de tous ces éminents incubateurs et aux initiatives de différents acteurs publics ou privés. Le projet « la station F » de Xavier Nils viendra en 2017 allonger cette liste des incubateurs qui feront de Paris un lieu incontournable et un endroit d’attraction pour les jeunes entreprises innovantes.

Paris : la métropole des start-up