Lors de la création d’une start-up, la question de la levée de fonds est essentielle. Le manque de fonds propres est cité comme étant l’une des principales causes de l’échec des jeunes pousses. Seul bémol: trouver l’argent pour amorcer son projet s’impose comme un véritable parcours de combattant.

La levée de fonds pour les start-up

Le boostrapping pour l’amorçage de votre projet

La levée de fonds est une opération délicate et particulièrement minutieuse. Tous les ans, il existe près de 15 000 start-up qui ont besoin de se constituer une trésorerie pour leur projet. Seules 1000 d’entre elles réussissent. L’une des raisons de cette problématique est que les investisseurs sont encore peu nombreux en France par rapport aux autres nations européennes si l’on en croit l’une des enquêtes réalisées par la Coface courant 2015.

Attention, même si l’exercice est compliqué, il n’est pas question de renoncer. Saviez-vous qu’il existe d’autres alternatives à la levée de fonds, surtout lors de l’amorçage de votre projet? Le boostrapping par exemple peut être une solution. Cette pratique particulièrement en vogue repose sur un principe plutôt simple: se débrouiller avec vos propres ressources et les capitaux apportés par votre CA pour accroître votre business. Au cours de cette période, vous devez apprendre à vous serrer la ceinture. Certes, ce n’est pas facile. Mais en réduisant vos dépenses personnelles, en améliorant votre service-client pour activer le bouche-à-oreille et ainsi attirer des clients et en apprenant certaines compétences qui vous manquent au lieu de recruter un prestataire externe, vous y arriverez.

Le capital de développement

Après cette période de débrouille qui vous a permis de développer suffisamment votre projet, vous pouvez commencer à envisager sérieusement l’entrée des investisseurs. Deux choix s’offrent à vous: business angels ou venture capitalists. En principe, les business angels interviennent lors de la période de démarrage. Leurs tickets sont généralement limités et oscillent entre 5000 et 10 000 euros. Ils ont pour spécificités d’exiger une importante part dans l’actionnariat.

Les ventures capitaliste pour leur part interviennent lorsque la start-up s’est plus ou moins développée. Leur mise commence à un million d’euros. Mais attention car les VC ont des exigences particulièrement pointues quant au retour sur investissement. 5 à 7 ans, c’est la période durant laquelle il échafaude leur sortie.

Qu’importe le type d’investisseurs choisis, vous devez faire votre levée de fonds seulement si vous êtes capable de justifier la croissance de votre start-up avec des chiffres à l’appui. L’idéal est de procéder à la recherche de trésorerie avant juin qui correspond à la clôture fiscale.

Start-up: une levée de fonds ça se prépare