S’il existe une tendance qui a le vent en poupe, c’est certainement le télétravail. A l’heure de la rationalisation des transports, de la préservation de l’environnement et de la recherche d’une meilleure qualité de vie, beaucoup de travailleurs rêvent de nomadisme. Mais entre rêve et réalité, il y a encore un chemin à faire…
Zoom sur ces nomades numériques
Avec l’avènement de l’économie immatérielle et cognitive, les entrepreneurs et travailleurs indépendants se lançant dans le nomadisme augmentent de manière exponentielle. En effet, pourquoi rester enfermer dans un bureau situé dans une ville congestionnée d’un pays occidental alors qu’il est possible de continuer à faire le même travail sur une île paradisiaque, les pieds dans l’eau, cocktail à la main, le Grand Bleu comme toile de fond ?
Ce nouveau mode de travail a entraîné le développement d’un nouveau concept appelé le coworkation ou coworking holiday qui est une extension du travail collaboratif classique mais avec une approche beaucoup plus communautaire. D’ailleurs, il existe beaucoup d’opérateurs qui proposent désormais ces offres de coworkation à mi-chemin entre espace de coworking et centre de villégiature. Les entrepreneurs pourront jongler entre leur travail et une autre activité ludique : yoga, surf etc. Au Maroc, le Sundesk situé à Agadir est une référence en la matière. En Indonésie à Ubud, on a le Hubud offrant un accès illimité aux tiers-lieux pour un prix de 446 dollars. Un gîte et un service de restauration sont aussi proposés pour moins de 1000 dollars par mois.
Ceux qui n’osent pas encore tenter l’aventure et préfèrent pour l’instant rester en Europe, de nombreux tiers-lieux identiques existent. A Paris par exemple, la Mutinerie est l’un des espaces de coworking les plus prisés.
Le télétravail ne s’adapte pas à tous
Attention, le télétravail ne s’adapte pas forcément à tous les profils. Les indépendants qui s’épanouissent avec ce mode de vie savent déjà jongler entre vie professionnelle et vie privée, travail et vacances. Dotés d’une conscience professionnelle nonpareille, ils sont autonomes, organisés et motivés.
En outre, seuls les salariés qui font preuve de discrétion sont choisis par les entreprises pour faire du télétravail. La sécurité des données utilisées par le travailleur là où il se trouve est cruciale. Pas de question de laisser traîner dans la nature des personnes qui ne font pas montre d’une extrême prudence avec ces précieuses données.