Les grandes entreprises désireuses de gagner en agilité peuvent s’inspirer des pratiques utilisées par les start-up pour atteindre leurs objectifs. Droit à l’échec, modèle économique disruptif, lean start-up, telles sont entre autres les trois stratégies à adopter pour faire face aux évolutions du business model classique.
Le droit à l’échec
Dans la culture française, aborder ses erreurs et échecs est tabou. Qu’il soit professionnel, personnel ou même scolaire, l’échec n’est pas une option au sein de la société. Toutefois, on note une évolution progressive des mentalités. Dans le milieu entrepreneurial notamment la notion d’échec fait désormais partie intégrante de la vie de plusieurs start-up. En levant les barrières autour de cette pratique, les jeunes pousses parviennent à se développer beaucoup plus vite.
D’ailleurs, dans le domaine des entreprises, on est conscient que le droit à l’échec doit être admis pour évoluer. Partant de ce constat, des mouvements appelés Failcon ont été lancés aux Etats-Unis. Il s’agit de conférences durant lesquelles des startuppers et des entrepreneurs débattent autour de leur échec. Le concept a été récemment importé en France. Septembre 2015, Lyon et Montpellier ont accueilli ces fameux Failcon.
Mettre en avant le lean start-up
Le lean start-up est une approche utilisée lors du commencement d’une activité ou lors de la création d’une entreprise qui consiste à tester son service ou produit au plus vite. L’idée est de réduire autant que possible les cycles de commercialisation dudit service ou produit pour éviter les pertes de temps. Les start-up préfèrent utiliser les lean canvas pour tester les hypothèses relatives à un modèle de business plutôt que d’élaborer des prévisions de business plan qui sont trop longues et trop compliquées. Ce lean canvas repose sur 9 questions : problème, proposition de valeur unique, clientèle, indicateurs clés, canaux, solution, coûts, avantages concurrentiels et revenu.
Se positionner sur des innovations disruptives
L’un des éléments clés qui explique en partie le succès de certaines start-up est l’apport d’innovations disruptives. Parmi les technologies disruptives qui ont marqué notre nouveau millénaire figure l’iPhone lancé en 2007 avec son écosystème constitué notamment de l’Appstore ou encore de l’iTunes. Il en est de même pour Facebook ou plus récemment Uber, Airbnb ou encore Blablacar. En fait, le point commun de ces entreprises est qu’elles débarquent avec des propositions de valeur qui répondent à une demande qui n’existait même pas encore. Elles créent ainsi de nouveaux marchés qu’elles sont les seules à pouvoir alimenter.