Le cabinet Lecko a récemment réalisé, en collaboration avec Opinion way, une étude sur les réseaux sociaux d’entreprise. Celle-ci a démontré que l’usage des RSE est limité et que les managers d’entreprise ne s’y sentent pas impliqués. Pourtant, cela s’inclut dans la transformation numérique dont dépend la survie de l’entreprise. D’ailleurs les managers en sont persuadés d’après les chiffres.

Usage limité des RSE
D’après cette étude, le taux d’utilisation des réseaux sociaux d’entreprise s’élève à 58% en France. La transformation est donc en marche, mais elle n’est pas complète. En effet, la majorité des entreprises utilise les RSE pour partager les bonnes pratiques, ils sont donc avant tout à usage informatif pour 37% d’entre elles. A part cela, 35% les utilisent pour la gestion de projet, 20% pour l’entraide, 7% pour la veille technologique et concurrentielle et 1% pour l’innovation.
Du côté des managers, les résultats sont d’autant plus étonnants. Sur un échantillon de 850 dirigeants interrogés, 25% seulement utilisent quotidiennement les réseaux sociaux d’entreprise. Ils ne se sentent donc pas concernés. D’ailleurs, malgré le fait que 67% des managers interrogés sont conscients des avantages des RSE, 69% pensent que l’organisation et ses collaborateurs sont moins concernés par cette transformation que les clients, les produits et services. Ces dirigeants doivent pourtant s’impliquer davantage pour assurer la survie de l’entreprise.
L’intérêt des RSE
Les usages des réseaux sociaux d’entreprise répondent tous à un besoin de communiquer, même s’ils dépendent de chaque métier. Ces outils ont un potentiel organisationnel considérable que les dirigeants ne semblent pas encore percevoir. Cela inclut la mise en réseaux de leurs équipes ou encore le développement des pratiques de travail collaboratif. Les RSE ont de ce fait un impact majeur dans la productivité des entreprises.
L’étude de Lecko présente également les rapports de force entre les acteurs qui proposent ces solutions de partage. La tendance est aujourd’hui à la mobilité, chaque responsable peut ainsi gérer ses activités et son équipe à distance. C’est ce qui a valu à IBM connections une félicitation malgré la complexité de la navigation et malgré sa note de 46/100.
Cette étude montre que le potentiel organisationnel de ces réseaux sociaux d’entreprise n’est pas reconnu par les managers car ils les utilisent seulement pour substituer le mail qui est saturé. Ce qui est inutile puisque la préférence penche toujours vers le mail. D’autres chiffres sont néanmoins plus prometteurs. Les usages collaboratifs des RSE ont connu une hausse de 15% en moyenne en 2015 et la majorité des entreprises ont un programme de transformation numérique.