Depuis les quatre dernières années, les chiffres d’affaires des start-ups françaises n’ont cessé de s’accroître. Si bien que Deloitte a classé la France parmi les lauréats du palmarès Technology Fast 500 EMEA de cette année 2016.
La France : championne des start up
Mardi 12 décembre 2016, le classement annuel « Technology Fast 500 EMEA » est sorti, captant l’intérêt de tous. Organisé par Deloitte depuis maintenant 16 ans, ce palmarès gratifie 500 entreprises faisant preuve de progression en matière de chiffres d’affaires. Pour la liste de cette année 2016, bien en haut figure l’entreprise suédoise Fingerprint cards. Avec ses 28 126 % de croissance en 4 ans, elle mérite bien sa couronne.
Pourtant c’est incontestablement la France qui en sort vedette. En effet, le pays a dominé les places du podium en affichant 94 entreprises gagnantes qui laissent le Royaume-Uni (70 entreprises), les Pays Bas (54) ou même l’Allemagne (23) loin derrière. De surcroît, 2 sociétés font même la plus grande fierté de la Tech française en figurant dans le Top 10 de cette prestigieuse liste. A savoir, l’Horizontal Software qui s’affiche en 5ème position grâce à un taux de croissance de 8339% suivi de près par Chauffeur Privé en 8è avec ses 7020% de croissance.
Les entreprises de software dominent
Outre ces 2 start-up françaises parmi les Top 10, d’autres fleurons de la French Tech représentent aussi dignement la France dans ce classement. Citons à titre d’exemple le fabricateur de smartphones wiko, Webhelp le spécialiste de l’externalisation de la relation-client, les Fintech Slimpay et Lemon, le biotech nommé Metech dont les robot-chirurgiens connaissent un succès fou aux Etats-Unis.
Selon toujours Deloitte, la croissance moyenne du chiffre d’affaires de ces 500 start-up sélectionnées a été de 1300% durant ces 4 dernières années. Et le secteur « hardware » triomphe face aux autres secteurs avec ses 962% de croissance moyenne. Cela dit, la liste a majoritairement été dominée par les entreprises travaillant dans le software. On a en effet recensé 255 d’éditeur de logiciels contre 70 médias et 28 fabricants d’objets connectés.
A noter que la Tech française doit cette réussite en grande partie à l’afflux d’investissements et de financements qu’elle a bénéficié tout au long de l’année.