L’année 2015 touche à sa fin. Pour l’écosystème numérique français, le bilan est plutôt est favorable. Entre les investissements de masse des grosses entreprises étrangères, les grands groupes qui s’ouvrent à l’Open Innovation ou la French Tech qui s’internationalise… beaucoup d’évènements notables se sont enchaînés.
Des levées de fonds et des investissements historiques
« La France est un modèle de transformation numérique », cette phrase énoncée par le patron de l’entreprise américaine CISCO lors de son passage à Paris est effectivement révélatrice de ce qui se déroule actuellement au pays. L’écosystème numérique français n’a jamais été autant au top de sa forme. Grâce aux efforts de communication déployés à l’étranger (malgré le french bashing de certains médias américains), l’Hexagone attire de plus en plus les investisseurs étrangers du numérique. La preuve : Microsoft et CISCO viennent de financer la French Tech à hauteur de 70 millions et de 200 millions d’euros. Bosch, Salesforce ainsi qu’Intel ont également annoncé qu’ils investiront.
De leur côté, les start-up tricolores ne sont pas restées bras ballants. Elles ont enchaîné les opérations de levée de fonds qui ont été couronnées de succès. La palme d’or revient à Blablacar qui a réussi à récolter jusqu’à 177 millions d’euros. S’en suivent d’autres entreprises toutes aussi performantes comme Sigfox, Prêt d’Union, Scality, Qwant…
La French Tech rayonne à l’international
La French Tech s’est agrandie pour 2015. Quatre métropoles ont rejoint l’écosystème à savoir la Normandie, Lor’N’Tech, Brest et la Côte d’Azur. Les 48 start-up en hyper-croissance ont pu bénéficier du « Pass French Tech », un service qui permet à ces entreprises de bénéficier d’un accès simplifié et fluide aux offres Ubifrance, Bpifrance, Inpi et Coface.
En outre, le label s’est également focalisé sur son rayonnement à l’international. Au sein des grandes métropoles internationales comme Tel-Aviv, Boston ou encore New-York, des French Tech Hub ont été lancés. Ces écosystèmes entrepreneuriaux ont pour but d’accélérer la croissance des start-up françaises qui se sont implantées dans ces pays.
Open innovation à l’honneur dans l’écosystème numérique français
Toute cette effervescence autour de l’écosystème numérique français a titillé les grands groupes qui aspirent aussi à leur part de rêve. Ces derniers ont commencé à miser sur un concept totalement en vogue en ce moment : l’Open Innovation.
Dans ce cadre, ils tissent des partenariats avec des start-up. C’est le cas par exemple pour le groupe Saint-Gobain qui a investi 900 000 euros au sein de la start-up Qivivo, spécialiste des objets connectés. La SNCF suit également le mouvement en investissant dans Ouicar. Même les groupes médias s’y mettent aussi avec TF1 qui vient de lancer son incubateur de start-up.