Qui aurait cru que dans un pays dominé par un puissant CAC 40, les structures à l’instar des start-up réussiraient à s’imposer ? En France, il semble que la French Tech a la cote dans l’économie numérique. La preuve : certaines de ces start-up françaises ont réussi à lever des fonds record pour 2015.

Les start-up françaises font une incroyable percée

La cote des start-up françaises monte en flèche

Grâce à la hausse des financements mais aussi aux nombreuses innovations, les start-up françaises n’ont plus rien à envier aux géants américains du numérique. A l’instar d’Airbnb ou d’Uber, les sociétés comme Prêt d’Union, Kisskissbankbank ou Blablacar  prennent la pente ascendante. Blablacar par exemple vient récemment d’intégrer le cercle très select des licornes regroupant toutes les start-up évaluées à plus d’un milliard de dollars. L’entreprise a réalisé une levée de fonds historique pour 2015 en récoltant près de 177 millions d’euros.

Autant dire que pour l’économie française, cette entrée fracassante du spécialiste du covoiturage dans la famille des licornes n’offre que de belles perspectives. Les Français sont d’ailleurs optimistes quant à cette nouvelle tendance. Selon une enquête menée par l’institut Think, 52% de la population considère que les start-up sont l’espoir de l’économie. 15% des personnes interrogées veulent même lancer leur propre jeune pousse tandis que 28% d’entre elles accepteront de les financer.

La clé du succès de ces start-up françaises? Leur raison d’être repose sur l’économie collaborative et partagée. Plus d’intermédiaires. Désormais, ces sociétés favorisent les échanges de consommateurs à consommateurs. C’est d’ailleurs sur ce concept que se base une autre des start-up françaises qui ont le vent en poupe en ce moment à savoir Prêt d’Union. Spécialisé dans le crédit entre particuliers sur Internet, ce dernier a facilement réussi à récolter 31 millions d’euros au premier semestre 2015.

Les jeunes pousses attirent même les jeunes diplômés

Même les jeunes diplômés sont atteints par la folie des start-up. Ces derniers semblent de plus en plus intéresser à l’idée d’ouvrir leur propre entreprise. Les carrières dans les puissantes entreprises du CAC 40 seraient-elles en phase de devenirs obsolètes ? Dans tous les cas, la nouvelle génération montre qu’elle rêve d’emboîter le pas des Mark Zuckerberg et autres grands noms de l’économie numérique.

Pour illustrer ce phénomène, il suffit de voir le nombre des start-up françaises qui ne cessent d’augmenter. D’après une étude de l’entreprise américaine Compass, elles seraient actuellement au nombre de 2400 à 3200.

Pour avoir facilement une idée de l’engouement autour de ces jeunes pousses, il suffit aussi de se renseigner auprès de l’incubateur et espace de coworking NUMA. Si en 2011, ce dernier n’a reçu que 160 dossiers de candidatures, aujourd’hui il en est à plus de 600.

Les start-up françaises s’offrent une place au soleil